Ma rencontre avec le Phénix
Cette histoire est la mienne.
J’ai réalisé à quel point une main tendue peut aider à croire à nouveau en nous et à se remobiliser quand bien-même cela nous paraisse impossible.
Cette main tendue, c’est aujourd’hui moi qui vous la tends, au travers de mon expérience, de mon vécu et de ce que la vie a mis sur mon chemin.
C’est quand on est au pied de la montagne et qu’on lève les yeux vers le sommet qu’on se rend compte que le chemin va être difficile, voire impossible.
Et pourtant …
Une jeune femme tombe genoux à terre au pied d’une montagne. Elle est éreintée, son regard est à la fois vide et rempli de peurs. Ses traits sont tirés. Elle souffre et semble porter le poids du monde dans ce sac volumineux harnaché sur son dos. La montagne se dresse devant elle. Elle pleure puis hurle : « Cela n’en finira-t-il donc jamais ? » … Elle se recroqueville, sanglote et chuchote : « Je n’ai plus la force !!! »
Une voix à la fois grave, douce et sereine résonne comme un écho. Juste là, dans le renfoncement d’une paroi, la jeune femme découvre en plissant les yeux un phénix trônant sur une pierre.
Celui-ci lui dit :
« Deux options s’offrent à toi : rester au pied de cette montagne et faire le choix de continuer à subir ou en
commencer l’ascension. Tu bougonneras, le dos courbé, le poids du monde pesant sur tes épaules, courbatue par l’effort, tu pleureras, mais tu avanceras. Chacun de tes pas comptera, aussi durs soient-il, ils te mèneront au sommet. Ils te permettront alors de ré-ouvrir ton horizon. Un horizon nouveau vers lequel tout est possible. Vois à travers cette épreuve qui tu es et déleste-toi de ce poids qui te fait tant souffrir. La libération est dans l’épreuve».
La jeune femme pleure. C’est trop douloureux. Que faire ? Demi-tour? Revenir au point de départ après toutes ces épreuves ? Non. La facilité serait bien de rester là, de continuer à prendre sur elle et à vivre dans le passé.
Le phénix la voyant perdue ajoute :
« Si tu oses, le chemin sera sans doute long, sinueux, voire risqué. Mais lorsque tu seras tout là-haut et que tu regarderas ce que tu as rudement parcouru (avec tes difficultés mais aussi tes réussites, tes peurs surmontées, tes moments de doute, de questionnement, de solitude, et que malgré tout tu constateras que tu avances), tu te sentiras renaître grâce à cette épreuve! Suis la voix/la voie de ton âme !»
La jeune femme se redresse genoux tremblants. Au fond d’elle, les mots du phénix ont résonné. Il lui remet alors une capsule dorée avec pour seule consigne de ne l’ouvrir qu’une fois au sommet. Elle se met en route …
… un dernier pas avant de découvrir l’horizon. Enfin, elle y est. Tout au long du chemin, la voix du phénix ne l’a jamais quitté. Sa sagesse, la justesse de ses mots l’ont accompagné dans l’épreuve. Il a cru en elle et la voilà devant ce nouvel horizon qu’elle contemple avec humilité. Elle se retourne sur le chemin qu’elle a parcouru, émue puis sort de sa poche la capsule dorée et lit :
« Tu as fait le choix du courage ! Lui seul et ta volonté de poursuivre t’ont permis de gravir cette montagne! Les clés sont est en chacun de nous. Il suffit parfois d’une rencontre, d’une main tendue pour qu’on s’en souvienne ! »
À toi Pic d’Ossau
À toi, majestueux roc de la nature, trônant là sous mes yeux.
C’est toi que j’ai reconnu et qui a fait résonner tout le chemin que j’ai parcouru.
Tu as été avec moi lorsque mes fondations ont rompu. Je ne voyais plus que ton sommet.
L’atteindre était pour moi symbole de guérison.
À toi, à qui je me suis raccrochée palier par palier, épreuve après épreuve pour continuer et m’en sortir.
Ton sommet était mon objectif.
J’ai pleuré, souffert, eu envie de rendre les armes, exploser de colère, de frustration.
La peur du vide, de l’inconnu et marcher sur ce chemin sinueux,
abrupte et vertigineux de jour comme de nuit ont été d’une grande souffrance salvatrice.
Tu m’as mise à l’épreuve tout en me donnant ta force.
J’ai compris que c’est en toi que se cachait mon phénix.
À toi, majestueux roc de la nature, trônant là sous mes yeux. C’est toi que j’ai reconnu et qui a fait résonner tout le chemin que j’ai parcouru. Tu as été avec moi lorsque mes fondations ont rompu. Je ne voyais plus que ton sommet. L’atteindre était pour moi symbole de guérison.
À toi, à qui je me suis raccrochée palier par palier, épreuve après épreuve pour continuer et m’en sortir. Ton sommet était mon objectif.
J’ai pleuré, souffert, eu envie de rendre les armes, explosé de colère, de frustration.
La peur du vide, de l’inconnu et marcher sur ce chemin sinueux, abrupte et vertigineux de jour comme de nuit ont été d’une grande souffrance salvatrice.
Tu m’as mise à l’épreuve tout en me donnant ta force.
J’ai compris que c’est en toi que se cachait mon phénix.